Politique

L’Algérie est une république de corruption au royaume des généraux

En Algérie, chaque général se considère comme le propriétaire de la région militaire dans laquel il travaille. Et lui et sa famille ont le droit de faire tout ce qui est interdit ou défendu aux Algériens, comme  voler de l’argent public ou même tuer des citoyens, comme l’a fait le fils du général Gaîd Salah, qui a tué le gouverneur d’Annaba, Mohamed Mounib, et à ce jour le dossier est clos, ou comme le fils du général Chengriha qui a volé la banque centrale et a pris un prêt de 10 millions d’euros sans documents ni dossiers uniquement parce qu’il est fils de Chengriha. Il peut donc retirer tout ce qu’il veut des banques algériennes, car les généraux sont au-dessus des humains en Algérie …

Par conséquent, la corruption financière et politique en Algérie devient de plus en plus dangereuse à mesure qu’elle s’approche de l’establishment militaire et des décideurs.

Il est donc très normal de trouver la corruption dans une administration spécifique ou dans une entreprise publique, mais il est inhabituel de la trouver dans un ministère ou chez un ministre ou dans les institutions de sécurité et militaires, alors à ce moment tu mets ta main sur ton cœur pour le destin de votre pays, parce que la corruption d’un fonctionnaire, qu’il soit un dirigeant ou un juge, ne devient qu’une partie d’un système corrompu, accumulant des richesses et rendant au silence toutes les bouches et crayons, soit en achetant les gens, soit en faisant pression avec des poursuites judiciaires ou même des assassinats …

  L'Algérie reçoit deux millions de doses de vaccin chinois

Le gang au pouvoir des généraux enfreint la loi algérienne avant les autres et la piétine et son réseau s’agrandit jour après jour, et chaque jour, de nouveaux fonctionnaires s’y ajoutent. Certains d’entre eux sont des juges, certains autres sont des agents de sécurité, des gendarmes, des militaires, des journalistes, des ministres, des employés du renseignement et des ambassadeurs … car la dissuasion n’existe pas dans la justice algérienne, notamment contre les hauts fonctionnaires, et donc partout où il y a un employé corrompu rejoignant la constellation jusqu’à ce que la boule de neige grossisse.

Mais ce qui est dangereux, c’est qu’après qu’un pourcentage de la population algérienne a pris conscience et fait alerte au danger de la corruption, celle-ci a augmenté davantage, et des crimes financiers graves et importants s’élevant à 1 000 milliards de dollars se sont produits, ou ce que l’on appelle le cas de l’évaporation de 1 000 milliards de dollars des revenus du carburant, à un moment où le peuple algérien attendait l’arrestation du gang de la corruption et le renversement de la bande des généraux, les adeptes et observateurs des affaires algériennes ont été surpris par l’arrestation et le meurtre de journalistes honnêtes, tels que « Mohamed Tamalt », et les honnêtes avocats qui ont été poursuivis et tués, comme l’avocat des manifestants, « Tarek Zedam », ce qui a précipité la fuite de journalistes, avocats, politiciens et juristes vers l’Europe (le pays d’exil), pour que la corruption s’intensifie malgré la sortie du peuple algérien dans des manifestations. Alors, la question qui se pose aujourd’hui est de savoir si les manifestations en Algérie cette fois auront l’effet magique qui fera tomber le régime des généraux ou cela sera comme les précédentes, juste des randonnées en groupe, chaque vendredi.

  Le président kenyan appelle les dirigeants africains à éradiquer le paludisme d'ici 2030
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top