Economie

L’Afrique a besoin de politiques pragmatiques de libre marché pour attirer les capitaux sur les marchés du gaz

Le Nigéria est félicité pour ses efforts visant à stimuler la monétisation du gaz, mais il est clair que l’industrie et les travailleurs assidus restent frustrés par les retards et l’incapacité à adopter et signer le Projet de loi sur l’industrie pétrolière. Il doit y avoir ce sens féroce de l’urgence du moment, surtout à l’ère de la transition énergétique. Le projet de loi sur l’industrie pétrolière (BIP) doit être adopté car il permet aux entreprises énergétiques de se concentrer sur la production d’énergie qui stimule nos économies.

Cela permettra aux politiciens de se concentrer sur d’autres questions urgentes telles que la zone de libre-échange continentale africaine (AfCTA) et les questions de sécurité.

L’Afrique est bien placée pour devenir un fournisseur mondial clé de GNL. Le Mozambique, le Nigéria, la Guinée équatoriale, le Sénégal et la Tanzanie sont des acteurs potentiels. Mais nous devons être honnêtes, l’Afrique prend du retard.

Si les investissements en capital dans d’autres régions ont augmenté, ils ont considérablement diminué en Afrique. La concurrence pour les investissements en capital dans l’industrie mondiale du GNL est féroce et pour les pays qui souhaitent que leurs ressources soient monétisées localement et internationalement, un certain nombre de facteurs doivent être pris en compte et doivent être faits aussi rapidement.

Les dépenses publiques croissantes (et parfois imprudentes), les réglementations lourdes et le manque d’infrastructure pour acheminer l’énergie de l’Afrique vers les marchés en croissance minent la confiance des investisseurs dans de nombreux pays africains. Cela affecte négativement les projets d’exploration et même la capacité à attirer les capitaux nécessaires pour créer des emplois, mettre en œuvre l’AfCTA et promouvoir la prospérité à l’échelle de l’Afrique.

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Lors de nombreuses rencontres entre les dirigeants africains, il y a eu un sentiment de devoir de défendre un environnement propice à l’industrie de l’énergie. Bon nombre d’ initiatives politiques et réglementaires proposées par les gouvernements, ainsi que les problèmes de gouvernance, sapent la confiance des investisseurs et nuisent à la  capacité d’attirer des capitaux et de rester compétitifs.

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