Politique

Le Soudan regagne des terres après des batailles à la frontière éthiopienne

L’armée soudanaise a pu récupérer des terres dans la région d’Al-Fashaqa Al-Kubra, dans l’est de l’État de Gedaref, après de violents affrontements avec les milices éthiopiennes.

Le journal Sudan Tribune a cité des sources militaires qui ont déclaré que depuis dimanche matin, des unités de l’armée et des forces de réserve ont mené des batailles féroces en utilisant des armes lourdes, au cours desquelles elles ont pu « vaincre les milices des projets d’Aberra et de Tadla et les poursuivre jusqu’à la colonisation de Brecht à la frontière soudano-éthiopienne ».

Les sources ont rapporté que l’armée a établi un camp et un point d’appui dans la colonie de «Hassan Kurdi», au large de la frontière avec l’Éthiopie, alors que la poursuite des milices se poursuit.

Selon les sources, cette bataille a permis aux forces soudanaises de pénétrer à nouveau et de rétablir le contrôle total sur les zones agricoles d’Al-Fashaqa Al-Kubra le long de la région d’Al-Tiqray d’une longueur de 110 km, après que « les milices éthiopiennes aient contrôlé une zone. de 30 000 acres pour soutenir les agriculteurs éthiopiens et leur permettre de récolter du maïs planté principalement sur les terres soudanaises ».

Il est à noter que, la semaine dernière, des milices éthiopiennes des nationalités Amhara et Coment ont mené des attaques armées contre des agriculteurs soudanais dans la bande frontalière entre les deux pays et les ont attaqués ainsi que des travailleurs enlevés et volé des machines et des moissonneuses appartenant à des agriculteurs soudanais.

Les frontières du Soudan et de l’Éthiopie connaissent des tensions militaires depuis novembre dernier, lorsque l’armée soudanaise a redéployé ses forces sur les terres d’Al-Fashaqa et récupéré des centaines de milliers d’hectares de terres agricoles que les groupes d’Amhara cultivaient sous la protection des milices armées. depuis plus de 25 ans.

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De son côté, le gouvernement éthiopien a appelé le mois dernier les autorités soudanaises à abandonner « l’escalade et la provocation » et à s’orienter vers un « règlement pacifique » du différend frontalier entre les deux pays.

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