Politique

Égypte et Soudan: le dossier du barrage de la Renaissance est dans une phase délicate

Samedi, le Soudan et l’Egypte ont confirmé leur rejet de toute mesure unilatérale concernant le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne, convenant que le dossier du barrage « traverse une étape délicate qui nécessite les plus hauts niveaux de coordination », cela s’est produit lors de discussions entre le président égyptien Abdel Fattah El-Sissi et le chef du Conseil de la souveraineté soudanaise, Abdel Fattah al-Burhan, dans la capitale, Khartoum, selon un communiqué de la présidence égyptienne.

L’Éthiopie insiste sur le début du deuxième remplissage du barrage de la Renaissance en juillet prochain, tandis que Khartoum et Le Caire adhèrent à un premier accord tripartite, afin de préserver leur part annuelle de l’eau du Nil, au milieu des négociations bloquées menées par l’Union africaine depuis des mois.

Al-Sissi a souligné que « la sécurité et la stabilité du Soudan font partie intégrante de la sécurité et de la stabilité de l’Égypte », selon le communiqué égyptien, de son côté, Al-Burhan a souligné lors de la rencontre que « les relations égypto-soudanaises se distinguent par la distinction, la spécificité et l’unité de destin ».

La déclaration a cité que << la réunion a été le témoin d’un échange de vues sur l’évolution du dossier du barrage de la Renaissance, et il a été convenu de rejeter toute mesure unilatérale visant à imposer le statu quo et à renforcer les efforts bilatéraux, régionaux et internationaux pour parvenir à un accord global qui est juridiquement contraignant. « 

« Il a également été convenu que l’étape délicate actuelle que traverse le dossier du barrage de la Renaissance nécessite le plus haut degré de coordination entre l’Égypte et le Soudan, comme les deux pays en aval qui seront directement touchés par ce barrage », selon le communiqué.

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Les deux parties ont également affirmé « leur soutien à la proposition soudanaise de former un quatuor international qui comprend la présidence de l’Union africaine, des États-Unis, de l’Union européenne et des Nations Unies pour intervenir dans ce dossier ».

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