algérienne que la crise de la pomme de terre ne revienne encore une autre fois à la scène sur les marchés algériens, après que les prix de ce produit alimentaire préféré des algériens et largement consommé aient atteint 100 dinars, et les médias ont attribué ces hausses des prix à la pénurie du produit par rapport aux trois derniers mois de l’année écoulée et l’absence d’une stratégie nationale qui garantit l’abondance des produits alimentaires de toutes sortes en adéquation avec chaque saison agricole, alors que le scénario des années passées se répète périodiquement …
L’apparente hausse des prix de la pomme de terre, qui est la base de la nourriture algérienne, a soulevé des questions du peuple algérien, et à cet égard, un groupe de responsables a confirmé dans des communiqués de presse que le petit agriculteur algérien, considéré comme le plus grand fournisseur sur les marchés, a commencé à s’abstenir de planter des produits comme la pomme de terre ou des produits qui connaissent un déséquilibre sur les marchés en terme d’offre et de demande par crainte de l’accumulation de production abondante et par conséquent la baisse des prix, ce qui entraînera des conséquences négatives, comme ce qui se produit chaque année en absence d’un programme ou d’une stratégie nationale de la part du ministère de l’Agriculture et des chambres agricoles des Wilayas pour diriger et guider les agriculteurs dans le but de répartir le type de produit concerné par sa culture pour chaque agriculteur dans sa zone désignée. Et pour cela le gouvernement a décidé de faire sortir les réserves stratégiques de pommes de terre !!! Pour qu’elle soit disponible sur le marché pendant le mois de Ramadan. Cette décision a été reçu par une joie écrasante du peuple algérien, ce qui a soulevé de nombreuses questions, notamment si les gens du troisième millénaire se réjouissent encore de telles décisions, ou alors se sont les généraux algériens qui ont apprivoisé le peuple algérien en l’affamant ???.
