Politique

Soudan. Le « Parti Al-Turabi » soumet 5 propositions pour mettre fin aux conflits au Darfour

Le Parti du Congrès du Peuple au Soudan a annoncé, lundi, 5 propositions pour mettre fin aux conflits tribaux au Darfour, y compris l’accélération de la formation des forces conjointes pour protéger les civils.

Le 22 janvier, les Nations Unies ont déclaré, dans un communiqué, qu’au moins 200 personnes avaient été tuées et 240 autres blessées, et environ 116 000 personnes avaient été déplacées par plusieurs affrontements tribaux au Darfour depuis le début du même mois.

Le parti, qui a été fondé par feu le dirigeant Hassan al-Turabi, a déclaré dans un communiqué que « les États du Darfour ont été témoins de conflits tribaux qui se sont transformés en meurtres, déplacements et incendies (…), et il est regrettable que ces événements aient coïncidé avec les promesses de paix qui ont émergé après la signature de l’Accord de paix de Juba ».

En octobre dernier, le gouvernement soudanais et le Front révolutionnaire (mouvements armés) ont signé un accord de paix qui comprend des arrangements de sécurité, y compris la formation de forces conjointes entre les forces gouvernementales et les mouvements pour maintenir la sécurité et protéger les civils dans la région du Darfour.

Le parti a présenté 5 propositions pour résoudre les conflits tribaux dans la région, notamment « la tenue d’une conférence globale pour étudier les implications de la situation sécuritaire au Darfour et pour accélérer la formation de forces conjointes pour protéger les civils », selon le même communiqué.

Les propositions du parti incluent également «la formation d’institutions de gouvernement de transition, le renforcement et le renforcement des institutions chargées de l’application de la loi et de la justice, et la participation des forces politiques et des systèmes civils à l’élaboration des propositions».

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La mission de la mission << MINUAD >> s’est officiellement arrêtée, plus de 13 ans après sa création, dans le contexte d’un conflit armé entre les forces gouvernementales et les mouvements armés qui a débuté en 2003. Elle a tué environ 300 000 personnes et en a déplacé environ 2,5 millions d’autres, selon aux Nations Unies.

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