Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Chef de la Mission intégrée des Nations Unies pour la transition au Soudan << UNITAMS >>, Volker Perthes, a déclaré qu ‘<< il est impossible d’atteindre un Soudan stable avec la présence de 3 armées >>, mais il a indiqué que la mission n’est pas en mesure de résoudre tous les problèmes du Soudan, considérant que « l’affaire est entre les mains des Soudanais eux-mêmes ».
Volker Perthes a souligné, lors de la première conférence de presse tenue au siège de la nouvelle mission à Khartoum, son ouverture à travailler avec « toutes les parties soudanaises et la communauté internationale, pour mener à bien les quatre tâches principales qui lui ont été confiées ».
Peretz a reconnu les difficultés auxquelles est confrontée la phase de transition au Soudan et a déclaré qu’il existe des problèmes dont l’histoire s’étend sur des centaines d’années, ce qui nécessite des efforts concertés pour les résoudre, il a estimé que « certains ont de plus grandes attentes quant à ce que la mission peut faire, tandis que d’autres cherchent à l’utiliser pour réaliser leur propre programme ».
Peretz a nié que la mission ait des tendances qui portent atteinte à la souveraineté du Soudan, affirmant qu’elle fonctionne « selon les priorités du Soudan lui-même, et non selon les priorités des Nations Unies ou d’un pays spécifique ».
Tout en soulignant l’importance de la protection des civils dans les zones de conflit, Peretz a souligné que la mission « UNITAMS » « ne joue pas ce rôle directement, mais à travers des partenariats avec des agences gouvernementales et avec diverses organisations des Nations Unies ».
Il a noté que le ministère de l’Intérieur a demandé une assistance à cet égard, en renforçant les capacités de police et les systèmes d’alerte rapide, soulignant que tout progrès dans la protection des civils « nécessite des cadres juridiques qui renforcent les droits de l’homme et l’état de droit ».
Peretz a précisé que la mission de l ‘<< UNITAMS >> était de nature sécuritaire, politique, économique et sociale, soulignant que la mission n’avait pas de soldats ou de composantes sur le terrain, mais qu’elle dépendait des mécanismes des Nations Unies pour s’acquitter de ses quatre tâches. .