Politique

Le Soudan peut recourir au Conseil de sécurité concernant le grand barrage de la Renaissance éthiopienne

Une source bien informée de la délégation soudanaise dans les négociations du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne a déclaré que le Soudan recourrait au Conseil de sécurité des Nations Unies si l’Éthiopie refusait d’étendre la médiation internationale pour inclure les Nations Unies, l’Union européenne et les États-Unis, ainsi l’Union africaine, qui est actuellement en médiation.

La source a ajouté qu’il n’est pas exclu que l’Éthiopie fasse des concessions à cet égard, ce qui signifie revenir bientôt à la table des négociations, comme il l’a dit, de son côté, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry a déclaré dimanche que « l’Éthiopie n’a pas encore fait preuve de réelle volonté politique concernant le barrage de la Renaissance ».

Le journal égyptien « Akhbar Al-Youm » a cité Shukry disant que son pays continue de s’efforcer de parvenir à un accord équitable pour toutes les parties, l’Éthiopie n’a pas immédiatement commenté ce que Shoukry a dit, mais elle échange généralement des accusations avec l’Égypte concernant les négociations bloquées et adhère au deuxième remplissage du barrage en juillet prochain, malgré le refus de l’Égypte et du Soudan et leur adhésion à un accord préalable. .

Samedi, le ministre soudanais de l’irrigation, Yasser Abbas, a déclaré dans une interview au journal égyptien Al-Shorouk (en particulier) que son pays « a le droit de défendre sa sécurité nationale par tous les moyens légitimes si les efforts visant à élargir les négociations de la Le barrage de la Renaissance échoue ».

Abbas a déclaré que « les points de friction dans les négociations sont liés aux systèmes et mécanismes de remplissage et d’exploitation du barrage, à l’échange d’informations et de données, et à la manière de faire face aux années successives et prolongées de sécheresse ».

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Le 9 mars, l’Éthiopie a rejeté une proposition soudanaise, soutenue par l’Égypte fin février, visant à former une médiation internationale quadripartite qui comprend les Nations Unies, les États-Unis et l’Union européenne et africaine pour résoudre les négociations bloquées sur le barrage de la Renaissance sur une période de 10 années.

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