Le projet de systèmes de production animale au Zimbabwe (LIPS-Zim) financé par l’Union européenne a été lancé dans le district de Buhera, au Zimbabwe, le projet de quatre ans de 5 millions d’euros vise à contribuer au programme de transformation agricole du gouvernement du Zimbabwe en augmentant l’adoption d’innovations liées au climat dans les systèmes de production basés sur l’élevage et en améliorant la surveillance et le contrôle des maladies du bétail.
LIPS-Zim est mis en œuvre par le gouvernement du Zimbabwe et soutenu par des spécialistes agricoles du Département de la recherche et des services spécialisés, de l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI), du Centre international pour l’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT), du Centre français de recherche agricole pour l’international Développement (CIRAD), l’Université du Zimbabwe, l’Institut international de recherche sur les cultures des tropiques semi-arides (ICRISAT) et l’Institut français de recherche pour le développement (IRD)
L’événement de lancement a été suivi par des fonctionnaires de haut niveau du ministère des Terres, de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Eau et de la Réinstallation rurale, de la délégation de l’Union européenne au Zimbabwe, des représentants du gouvernement du district, des partenaires de développement et des chercheurs.
LIPS-Zim vise à identifier, piloter et intensifier l’adoption d’innovations qui peuvent transformer les systèmes de production basés sur l’élevage pour améliorer la productivité dans les régions agro-écologiques IV et V.Ces zones sont sujettes aux sécheresses et abritent la plupart des petits éleveurs. Le projet complète d’autres efforts dans le secteur de l’élevage, notamment le programme de croissance agricole du Zimbabwe (ZAGP) financé par l’Union européenne.
S’exprimant lors du lancement, l’honorable A. J. Masuka, ministre des Terres, de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Eau et de la Réinstallation rurale, a déclaré: «Alors que l’élevage joue un rôle crucial dans la vie des petits agriculteurs, le secteur de l’élevage au Zimbabwe se caractérise par une faible productivité. L’indisponibilité des aliments, les coûts alimentaires prohibitifs, la mauvaise qualité de la génétique animale, les maladies animales et les sécheresses fréquentes sont des contraintes majeures contribuant à la faible productivité du bétail.