Politique

17 millions d’Algériens vivent en dessous du seuil de pauvreté

Un haut responsable de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) a déclaré que le système des généraux refusait de publier un nouveau rapport de la Ligue sur les médias algériens puisque ce rapport révèle la situation tragique du citoyen algérien après un an de répercussions de la pandémie du Coronavirus.

En effet, le rapport a révélé que 17 millions d’Algériens vivent en dessous du seuil de pauvreté. La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme a sonné l’alarme, confirmant, à travers une étude qu’elle a menée, que le taux de pauvreté a considérablement augmenté en Algérie, malgré qu’elle est le sixième exportateur de gaz naturel dans le monde et le deuxième producteur de pétrole en Afrique après le Nigéria, affirmant qu’en 2020, elle a  enregistré 2 432 000 familles pauvres avec une augmentation de 340 000 familles pauvres par rapport à l’année précédente.

La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme estime que les apparences de la pauvreté dans la société algérienne se manifestent à travers la dégradation du niveau de vie, le bas niveau des services de santé, le chômage, l’augmentation de ceux qui souhaitent émigrer à tout prix, la propagation de la mendicité, les enfants des rues, la prostitution, le travail des enfants, et l’extension des quartiers de Bidonvilles sous forme de huttes en tôle.

En outre, de son côté, le responsable dans la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme a dit que la Ligue a combattu dans le passé et lutte toujours pour faire entendre la voix des pauvres et demander au gouvernement algérien de prendre des mesures sérieuses et urgentes car l’éradication de la pauvreté passe par une reconsidération de la politique économique, notamment une juste répartition des richesses à travers un système de rémunération équitable des salaires, tout en combattant l’économie sans profit pour le peuple et la corruption qui couvrent tous les domaines politiques et économiques, et que la propagation de la pauvreté en Algérie est due à la violation des droits économiques, sociaux et culturels reconnus par les accords internationaux relatifs aux droits de l’homme, au premier rang desquels le droit au développement, le droit au travail, le droit à la santé, à la sécurité sociale, à l’éducation, à un logement décent, à un mode de vie décent, à un environnement sain, et pour que le citoyen algérien atteigne un niveau normal de vie humaine, il doit y avoir un changement fondamental dans le système au pouvoir.

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