Société

Les hôpitaux en Algérie sont comme des prisons pourries

Les différents hôpitaux en Algérie se sont transformés en prisons de tortures, sans parler des insultes infligées aux patients, qui se rendent aux salles de soins gratuitement, mais ils le paient très cher à cause du mauvais traitement, ce qui a poussé de nombreux citoyens à recourir à des cliniques privées, même si cela entraîne des coûts exorbitants …

Alors que les médecins et infirmières en charge de nos hôpitaux publics en Algérie devraient au moins recevoir les patients de manière honorable en raison de la condition psychologique et physique dans laquelle le patient se trouve, alors que la réalité est totalement le contraire.

En effet, celui qui veut voir un drame social et sentir les malheurs des familles ordinaires doit aller à n’importe quel hôpital en Algérie et s’asseoir dans un coin de n’importe quel établissement sanitaire choisi et noter comment les patients embrassent les pieds d’infirmières et de médecins et comment ils sont insultés pour avoir tenté de prendre leur tour ou de réaliser un des besoins pour lesquels ils sont venus ….

Et avec ces termes, l’un des patients rencontrés au CHU Saadna Abdenour de Sétif, faisant un interview avec notre correspondant, exprimant sa colère contre les agissements immorales qu’il a reçues des responsables de la gestion du service des urgences médicales, qui l’ont poussé à ne pas subir l’examen et à partir délibérément, confirmant qu’il se rendrait dans une clinique privée même si cela l’obligeait à payer tout l’argent qu’il avait, et le plus important pour lui est de ne pas être humilié.

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Cet incident nous a incité à mener une enquête dans laquelle nous révélons le vrai visage de l’accueil et du traitement que le patient reçoit dès le premier moment où il entre dans un établissement de santé publique, et après un peu de temps que nous avons passée avec les patients, il s’est avéré que la plupart d’entre eux prenaient des taxis pour venir de loin afin d’effectuer des contrôles et des analyses, et le problème est qu’ils parcourent de longues distances et finalement ils ne les font pas, et reçoivent souvent des billets d’entrée ou des rendez-vous pour le lendemain, ce qui cause la colère des compagnons des patients qui entrent souvent dans des escarmouches avec des infirmières et des médecins parce qu’il est interdit de venir sans accompagner le patient pour apporter un billet d’entrée, et dans le cas où vous l’emmenez, vous recevrez après avoir attendu une journée entière un ticket de déception et de retour sans examen, et ils souhaitent alors la mort que de vivre cette humiliation dans un pays qui a du pétrole, du gaz et de l’or.

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