Face à l’escalade de la violence et des massacres contre les civils, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a annoncé vendredi soir l’imposition d’un « état de siège » dans les régions du Nord-Kivu et de l’Ituri à l’est du pays, vendredi soir, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a imposé un « état de siège » dans deux provinces de l’est confrontées à la violence des groupes armés, notamment des massacres visant des civils.
Dans ce contexte, le porte-parole du gouvernement Patrick Moya a déclaré vendredi soir qu’une « décision » présidentielle inclurait des détails sur les procédures de mise en œuvre de « l’état de siège » dans les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri, le porte-parole a souligné que « le Président de la République a informé le Conseil des ministres de sa décision de déclarer l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, conformément à l’article 85 de la Constitution », notant qu’une « décision présidentielle être émis en quelques heures ».
Il convient de noter que l’article 85 prévoit que le président déclare «l’état d’urgence ou l’état de siège» lorsque «des circonstances dangereuses menacent directement l’indépendance, l’intégrité et l’unité du territoire national, ou lorsqu’elles conduisent à la perturbation de l’organisation travail des institutions », auparavant, le président Tshisekedi avait demandé à Paris de soutenir la France pour « éliminer » les Forces démocratiques alliées, le groupe armé « à orientation islamique, à la rhétorique islamique et aux méthodes islamiques », a-t-il déclaré.
De son côté, la Mission des Nations Unies au Congo a confirmé qu’une unité de soldats kényans arriverait pour renforcer les forces de maintien de la paix déployées dans l’est, et à Beni, vendredi matin, la police a dispersé un «sit-in» de lycéens qui manifestaient depuis une semaine devant le siège de la municipalité, demandant au président Tshisekedi de visiter la zone et le départ de la Mission des Nations Unies. au Congo, qu’ils estimaient ne rien faire contre les groupes armés.