Les conseils d’administration de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) ont déterminé que le Soudan a pris les mesures nécessaires pour commencer à bénéficier d’un allégement de sa dette dans le cadre de l’Initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), le Soudan est le 38e pays à atteindre cette étape, connue sous le nom de point de décision PPTE.
L’allégement de la dette aidera le Soudan à mettre en œuvre des réformes essentielles pour améliorer la vie de sa population en permettant de libérer des ressources pour lutter contre la pauvreté et améliorer les conditions sociales. Si elle le point d’achèvement PPTE dans environ trois ans, en outre, alors que le Soudan continue sur la voie de la paix, de la stabilité et du développement après plus de 30 ans d’isolement du système financier international, la normalisation de ses relations avec la communauté internationale lui permettra d’accéder à des ressources financières supplémentaires essentielles pour renforcer l’économie et améliorer les conditions sociales.
« Aujourd’hui marque une étape importante qui permettra au Soudan de réduire considérablement le fardeau de sa dette. Il s’agit d’un résultat potentiellement transformateur pour une nation de 44 millions d’habitants qui souffre de conflits, d’instabilité et d’isolement économique depuis des décennies », a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, à la suite de la discussion du Conseil d’administration de la Banque mondiale le 28 juin 2021. La Banque a fourni des subventions d’apurement des arriérés au Soudan et soutenu le programme de soutien aux familles du Soudan, et j’ai hâte d’intensifier encore notre engagement pour améliorer les conditions de vie du peuple soudanais ».
« Je tiens à féliciter le gouvernement et le peuple soudanais pour leurs efforts inlassables au cours de l’année écoulée, menant à cette étape historique dans des conditions difficiles exacerbées par la pandémie de COVID-19 », a déclaré Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI.
