La relance des économies africaines est le thème du Forum organisé par le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) à Paris, avant le début de la pandémie de COVID-19, les six économies les plus dynamiques du monde étaient africaines. Mais après plus d’un an de restrictions sanitaires, les pays qui dépendent principalement du pétrole et du tourisme ont payé un lourd tribut, pour créer de la richesse, ces nations devront se diversifier, Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement, a partagé son point de vue avec la journaliste d’Africanews Bridget Ugwe.
« A chaque fois qu’il y a une crise, c’est comme une chanson : « Il faut se diversifier, il faut se diversifier ! Mais après la crise, on oublie, prenons par exemple l’agriculture, pour que l’agriculture se modernise, il faut développer les chaînes de valeur, « Il y a aussi la Zone de libre-échange continentale qui regroupe tous les pays africains avec un PIB cumulé d’au moins 3 000 milliards de dollars. Mais pour être rentable, il faut qu’il y ait une réelle industrialisation de cette zone, afin que ce ne soit pas seulement une zone où les marchandises sont échangés mais plutôt une zone dans laquelle il y a des entreprises, des industries… »,
Ugwe a résumé l’état actuel des affaires économiques discutées lors du forum.
« Face au choc aux proportions sans précédent. L’Afrique a fait preuve d’une résilience qui a été saluée par une large majorité des intervenants de ce forum, « La crise économique provoquée par la pandémie a finalement agi comme un accélérateur de transformation des entreprises, qui n’auront d’autre choix que de se réinventer pour survivre, Samy Agli, le président de la Confédération algérienne du patronat civil (CAPC), est passionné par la production économique africaine authentique de la Patrie au monde, « Le COVID a déjà imposé une autre façon de faire des affaires et tout cela se traduit par d’énormes opportunités pour l’Afrique, qui est désormais le lieu où il y a de la croissance.
