Les résidents des huit régions où passera le projet d’oléoduc de l’Afrique de l’Est (EACOP) ont exprimé leurs inquiétudes hier concernant la bureaucratie émergente qui pourrait voir de nombreuses personnes passer à côté des opportunités liées à l’oléoduc dans leur région, le décor est déjà planté pour la construction d’un oléoduc de 3,5 milliards de dollars de 1 443 km entre Hoima en Ouganda et la ville portuaire de Tanga qui débutera après la signature de tous les accords avec le gouvernement hôte.
De Hoima en Ouganda à la ville portuaire de Tanga pour commencer après la signature de tous les accords avec le gouvernement hôte, le projet devrait créer des emplois pour plus de 10 000 Tanzaniens pendant la construction, et 1 500 après le début du transport du pétrole le long de l’installation, hier, le gouvernement a demandé à la Tanzania Petroleum Development Corporation (TPDC) et au secteur privé de créer un environnement qui permettra au peuple tanzanien de bénéficier de 8 400 milliards de shillings qui seront dépensés pour le projet d’oléoduc de l’Ouganda à Chongoleani en région de Tanga.
La directive a été émise par le ministre de l’Énergie, le Dr Medard Kalemani et le ministre de l’Investissement, Geoffrey Mwambe lors du premier atelier de mise en œuvre de l’oléoduc Ouganda-Tanga pour les parties prenantes du secteur privé, le Dr Kalemani, qui a présidé la session, a déclaré que le gouvernement s’était acquitté de sa responsabilité après avoir signé tous les accords. Il appartenait donc désormais à TPDC et à la Tanzania Private Sector Foundation (TPSF) de concevoir un environnement qui permettra aux Tanzaniens d’en bénéficier.
Il a dit que 80 pour cent du projet était sur le sol tanzanien où 14 camps ont été construits, 23 des 29 stations de lubrification et que 53 des 76 stations de vannes d’arrêt se trouvaient en Tanzanie, cependant, s’exprimant à différentes occasions, les personnes qui ont assisté à la réunion ont déclaré qu’elles étaient prêtes à saisir les opportunités, mais sont sceptiques quant à la bureaucratie déjà observée lors de la nomination des entreprises pour fournir des services dans le cadre du projet.