En Algérie, le dossier de la fuite des capitaux du pays vers l’étranger est resté au premier rang des délits économiques et sociaux qui passent sous le silence des médias en raison des sensibilités politiques qu’il suscite et de la position et des postes de ses auteurs. En plus de ce qu’il révèle sur les insuffisances juridiques dans le réprimande des grands contrebandiers, alors qu’il semble que la glace du silence qui couvrait ces crimes ait commencé à fondre, après que les dossiers secrets soient sortis des rayonnages des bureaux fermés…
En effet, dans le pays des héroïsmes imaginaires, il est difficile de déterminer un chiffre précis concernant la fuite des capitaux de l’Algérie vers l’étranger, étant donné que les auteurs de ce crime économique et social contre la patrie et le peuple travaillent avec sévérité pour garder en secret leurs actions, et souvent ils en sont capables, d’autant plus que la majorité d’entre eux sont issus des plus hautes personnalités du pays et occupent des positions éminentes qui leurs facilitent ces crimes commis sans laisser de traces.
Cependant, de temps en temps des noms et des numéros apparaissent ici et là et des rapports sont émis de telle ou telle partie qui font la lumière sur ces crimes, et le nom qui a été divulgué des caves des services de renseignement est le prêtre en chef du Temple de la Cinquième Alliance Ramtane Lamamra, qui a profité de la période du Coronavirus et du conflit entre l’aile de Chengriha et celui des partisans de Gaîd saleh pour travailler au profit des deux parties et faire passer clandestinement des milliards, que des généraux ont pu piler de l’argent des algériens, vers l’étranger.
Les sources ajoutent que depuis le début des manifestations et à ce jour, 35 milliards de dollars se sont évaporés à la lumière d’une crise financière suffocante sans précédent qui a mis le pays au bord de l’arrêt cardiaque, et les sources ont estimé que l’argent de la contrebande était suffisant pour répondre aux besoins de toute l’Algérie au cours de la crise de Coronavirus…
Ramtane Lamamra utilise son réseau international de contacts et ses proches dans l’armée pour faire sortir des milliards de dollars d’Algérie devant les yeux des contrôleurs, et ce en partenariat avec de fausses sociétés en Chine, aux Émirats arabes unis et en Afrique du Sud.
La contrebande des milliards l’année dernière a sonné la sonnette d’alarme, ce qui a provoqué une pénurie importante de liquidités, avec l’avertissement que les systèmes bancaires sont imprégnés de déséquilibres qui contribuent à faciliter la contrebande d’argent, car certains directeurs d’institutions bancaires profitent de la crise financière en Algérie pour ne pas révéler leurs vrais numéros de transaction, ce qui permet à Ramtane Lamamra et ses collaborateurs de travailler en toute aisance, et après avoir bien fini son sale boulot, Ramtane Lamamra est retourné pour son poste préféré, celui de ministre des Affaires étrangères.
