Economie

BAD et KOAFEC pour améliorer la réglementation des services publics du Ghana

La Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds fiduciaire de coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC) ont financé un système de gestion de base de données (SGBD) pour améliorer les opérations et les fonctions de la Commission de réglementation des services publics (PURC) du Ghana. Le système permettra à la commission d’améliorer ses fonctions réglementaires en améliorant sa capacité à collecter, analyser et surveiller les données pour la réglementation des services publics.

La ministre ghanéenne de la Communication et de la Numérisation, Ursula Owusu-Ekuful, a déclaré que l’utilisation intelligente des données pourrait avoir un effet transformateur sur le travail de la Commission et créer de nouvelles opportunités pour relever les défis du secteur. « Notre capacité à traiter, analyser et innover avec les données que nous générons est donc essentielle et je suis heureux de constater que le renforcement des capacités est un élément clé de l’investissement que nous lançons aujourd’hui », a-t-il déclaré.

Le système est doté de fonctionnalités uniques telles que la géolocalisation, qui permet d’établir des tendances territoriales et d’analyser les plaintes des services publics et des consommateurs et facilite le déploiement de solutions spécifiques au territoire et ciblées pour y répondre, « Le PURC a joué un rôle essentiel dans le soutien des objectifs d’électrification du Ghana en fournissant un suivi clair. Le SGBD permettra en outre au PURC de fonctionner plus efficacement et de renforcer la régulation de l’énergie en éliminant le système de stockage et de traitement manuel des données », a-t-il ajouté.

Kevin Kariuki, vice-président pour l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte à la Banque africaine de développement a souligné le soutien indéfectible de la Banque aux pays africains pour améliorer la qualité et l’efficacité de la réglementation énergétique, ainsi que pour créer un environnement propice à l’augmentation des investissements privés dans le secteur de l’énergie. « Grâce à son indice phare de la réglementation de l’électricité pour l’Afrique, la Banque a évalué de manière cumulative les cadres réglementaires de plus de 40 pays africains différents, identifié les goulets d’étranglement réglementaires et formulé des solutions sur mesure pour y remédier.

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