L’Agence africaine d’assurance du commerce (ATI), dans le cadre de sa Facilité régionale de soutien à la liquidité (RLSF), a soutenu la centrale solaire photovoltaïque de Salima au Malawi, en fournissant une garantie de liquidité renouvelable qui peut être tirée suite à tout retard de paiement par l’acheteur national – Electricity Supply Corporation of Malawi Limited (ESCOM). Il s’agit du deuxième projet du pays à bénéficier du RLSF, le premier étant la phase 1 de la centrale solaire de Nkhotakota, d’une puissance installée initiale de 21 MW.
La centrale solaire photovoltaïque de 60 MW de Salima, étant l’un des projets les plus avancés, sera déterminante pour le secteur électrique sous-développé du Malawi, qui a une capacité de production installée d’environ 439 MW. Plus de 90 % de cette capacité provient des centrales hydroélectriques de la rivière Shire dans la région sud ; cette forte dépendance à l’hydroélectricité est souvent limitée par la sécheresse et les faibles niveaux d’eau. À l’avenir, il existe un fort potentiel pour les technologies solaires et hydroélectriques d’entrer sur le marché de l’électricité, grâce aux réformes du gouvernement qui ont conduit à la création d’un marché de l’électricité viable pour la participation du secteur privé à l’expansion de la production.
Le PDG d’ATI, Manuel Moses, a déclaré : « Le gouvernement du Malawi considère l’investissement privé comme essentiel pour atteindre ses objectifs pour le secteur de l’électricité. Cela est démontré par les récents antécédents positifs d’ESCOM dans le respect de ses obligations de paiement envers le seul IPP opérationnel du Malawi dans les délais impartis, comme l’indique l’outil de transparence d’ATI. Nous restons convaincus que les paiements d’ESCOM à JCM Matswani suivront la même tendance. En plus des deux transactions que nous avons soutenues dans le cadre du RLSF, nous sommes impatients de fournir un soutien similaire aux IPP éligibles dans le domaine des énergies renouvelables au Malawi et dans le reste du continent africain».
