L’Ouganda a demandé au Kenya et à la Tanzanie de supprimer les prélèvements prohibitifs sur ses produits laitiers, affirmant que cela pourrait compromettre les relations commerciales et l’esprit de la Communauté d’Afrique de l’Est, dans une lettre du 19 juillet, le ministre de l’Agriculture, des Industries animales et de la Pêche, M. Frank Tumwebaze, a demandé au Kenya et à la Tanzanie, après une stratégie de diplomatie douce imparfaite pour les deux pays, d’autoriser le lait ougandais sur leurs marchés.
Depuis 2020, l’Ouganda a du mal à vendre ses produits laitiers dans les deux États membres d’Afrique de l’Est, ce qui, selon le ministre, constitue un obstacle à l’esprit de l’EAC et aux relations commerciales régionales, M. Tumwebaze a également soulevé devant les dirigeants du Kenya et de la Tanzanie les inquiétudes concernant « les taxes et prélèvements en cours sur les produits laitiers ougandais » malgré les efforts de négociation, « Le prélèvement de 2 000 TShs en Tanzanie (environ 3 000 Shs) est prohibitif et a donc entravé solennellement les exportations de lait ougandais vers la Tanzanie », lit-on en partie dans la lettre adressée au ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche de Tanzanie, M. Adolf Mkenda.
M. Tumwebaze s’est également plaint des frais de dossier de 1,75 % des frais de dossier FOB (franco à bord), de 30 000 Tsh (environ 46 000 shillings ougandais) à l’Office tanzanien des produits laitiers et de la taxe sur la valeur ajoutée de 18 % pour tous les produits laitiers, « Ceci malgré le fait que de nombreuses discussions ont eu lieu entre nos pays sur le sujet et que les actions promises de suppression de celles-ci n’ont pas été mises en œuvre, en particulier le prélèvement de 2 000 TShs imposé par votre ministère », a écrit M. Tumwebaze.
L’Ouganda maintient que s’il y a des problèmes qui doivent être résolus, ils peuvent être traités par le biais d’accords bilatéraux ou d’accords commerciaux régionaux au sein de la Communauté d’Afrique de l’Est au lieu d’utiliser des moyens arbitraires tels que des taxes élevées.
Pendant ce temps, les produits laitiers ougandais sont également soumis à des restrictions sur le marché kenyan depuis janvier 2020.