Economie

Commerce avec l’Afrique : comment les nations africaines peuvent-elles tirer parti de leur diaspora ?

La diaspora africaine aux États-Unis a longtemps attiré peu d’attention, cela pourrait changer, l’administration Biden a annoncé son intention d’utiliser la diaspora africaine pour renforcer leur présence commerciale en Afrique. Selon les responsables du département américain du Commerce, l’administration souhaite travailler avec des personnes qui saisissent les nuances sociales de l’Afrique, en particulier les écarts culturels auxquels, dans ce cas, les diasporas semblent s’intégrer correctement.

Selon les derniers chiffres du recensement américain de 2018, il y avait environ 2 403 564 Africains nés à l’étranger dans le pays. Brookings a noté qu’en 2019, les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne s’élevaient à environ 48 milliards de dollars, ce qui exclut ceux renvoyés sur le continent par des canaux informels qui pourraient être des montants encore plus importants. Cela démontre les liens que la communauté diasporique a continué à entretenir avec son continent d’origine, bien qu’elle soit citoyenne d’ailleurs, ces dernières années, la concurrence entre les États-Unis et la Chine s’est considérablement intensifiée, Pékin étant considéré comme le plus grand partenaire commercial et investisseur en Afrique par rapport à son homologue de Washington. Par conséquent, ces nouveaux arrangements et plans visant à tirer parti des diasporas africaines s’ils portent leurs fruits pourraient être une porte dérobée pour les États-Unis pour contrer l’influence de la Chine en Afrique. Comment l’Afrique peut-elle bénéficier des plans commerciaux américains proposés sans être un champ de bataille pour les deux principaux concurrents dans le contexte de la guerre commerciale mondiale ?

En veillant à ce que les Africains locaux à travers le continent bénéficient d’un développement du leadership, les gestions et les campagnes qui créent une croissance économique durable. Cela créera un engagement d’équité sociale pour les écosystèmes traditionnellement négligés à travers la diaspora tout en définissant de nouvelles opportunités pour les générations montantes, par la suite, l’Afrique devra adopter pleinement une politique de non-alignement avec l’une ou l’autre des parties pour éviter de se retrouver dans un dilemme de guerre commerciale entre les deux principales économies. De plus, l’Afrique a la possibilité de s’engager et de faire des affaires avec les deux parties et tout autre partenaire commercial sans se compromettre en tant que champ de bataille commerciale pour les superpuissances.

  L’augmentation du financement est essentielle pour accélérer la transformation structurelle de l’Afrique

 

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