Plusieurs organisations internationales, dont le Fonds monétaire international et l’organisation HRHO, ont présenté une analyse précise de l’évaluation des risques algériens en notant que l’Algérie est exposée à un risque d’escalade des protestations et troubles sociaux à un moment où ce pays fait face à un pari difficile en termes de création d’emplois et résorption du chômage des jeunes. ..
Ces organisations ont considéré que l’évaluation du risque général de l’Algérie la place dans la catégorie « C », c’est-à-dire des risques élevés, car de nombreuses faiblesses subsistent selon l’analyse, à un moment où l’Algérie bénéficie en termes d’atouts de ressources importantes en hydrocarbures, notamment de gaz naturel, dont les réserves disponibles à l’exploitation atteignent la durée de 50 années, en plus, le secteur pétrolier reste loin de la possibilité de troubles ou de menaces. En revanche, l’Algérie fait face à plusieurs points faibles selon ces organisations internationales.
En outre, la situation régionale instable due à ce qui se passe en Tunisie, La Libye, le Mali et le Niger, outre le contentieux algéro-marocain, les rapports font état d’un manque de stabilité politique et sociale ou de sa fragilité, notamment en ce qui concerne la manière de prise de décision et sa validation et les changements continus des lois et de la législation, en plus du taux de chômage réel reste élevé en Algérie, et la spéculation sur les prix des matières de base sont autant de facteurs qui servent d’étincelles aux troubles sociaux.
Et entre autres faiblesses dont souffre l’économie algérienne, selon le « Fonds monétaire international » et « L’organisation HRHO » l’absence ou la fragilité du système des échanges monétaire et bancaire et l’héritage des relations avec les institutions publiques et ses conséquences des créances irrécouvrables, comme les banques publiques souffrent des conséquences politiques non économiques depuis des années.
En plus, l’économie algérienne souffre d’un manque de diversité et est principalement liée aux revenus des hydrocarbures avec 97,5 % des importations et 45 % du produit intérieur brut, alors que ces organisations portent une précaution particulière par rapport à un certain nombre d’indicateurs ou d’éléments, au regard des risques politiques de nature structurelle ou systémique, c’est-à-dire ceux qui ont un impact à moyen et long terme, l’Algérie est classé en « B moins », qui est considéré comme le risque le plus élevé et est le même degré obtenu par le Liban, le Mali et le Niger.