Le Fonds de l’OPEP pour le développement international a signé des accords de prêt avec les gouvernements du Bénin (15 millions de dollars) et du Togo (10 millions de dollars) pour soutenir le Programme régional d’intégration des marchés agricoles (PRIMA), l’objectif du Programme est de renforcer les secteurs agricole et commercial pour augmenter durablement les revenus et la sécurité alimentaire des ménages ruraux.
Le prêt du Fonds OPEP contribuera au financement des composantes du programme régional coordonné PRIMA au Bénin et au Togo, et est cofinancé par le Fonds international de développement agricole (FIDA) et les gouvernements des deux pays. Il devrait bénéficier à quelque 144 000 ménages (99 000 au Bénin et 45 000 au Togo), représentant plus de 833 000 personnes, avec un fort accent sur la création d’emplois pour les femmes et les jeunes, le directeur général du Fonds OPEP, le Dr Abdulhamid Alkhalifa, a déclaré : « Dans nos deux pays partenaires, le Bénin et le Togo, l’agriculture a un fort potentiel d’impact sur le développement, employant un pourcentage important de la population active. Nous sommes heureux de soutenir les efforts des gouvernements pour transformer leurs secteurs agricoles locaux par la diversification, l’augmentation de la productivité et la résilience au changement climatique.
Le programme contribuera à améliorer les performances des centres commerciaux sous-régionaux et des corridors de transport transfrontaliers, à promouvoir l’entrepreneuriat rural pour les jeunes et les femmes, et à intégrer pleinement les petits exploitants dans les marchés nationaux et sous-régionaux. Le prêt du Fonds OPEP soutiendra l’intégration des marchés et l’entrepreneuriat rural, ainsi que la transformation de l’agriculture familiale adaptée au changement climatique, plus précisément, les fonds permettront de financer la réhabilitation d’un total de neuf marchés de demi-gros, 19 centres de collecte de produits et 500 km de tronçons de routes d’accès rural, reliant les zones de production aux marchés. En outre, 4 000 hectares de terres agricoles seront aménagés pour une gestion durable de l’irrigation, permettant aux agriculteurs familiaux d’augmenter leur production et leur résilience au changement climatique.