Economie

La loi de finances 2022 est une balle de miséricorde pour le peuple algérien

La rue algérienne vit de l’impact des contrecoups de la politique d’austérité à laquelle le gouvernement a eu recours à la suite de l’effondrement des revenus pétroliers en raison de la faible demande de carburants algériens et de la baisse du dinar algérien, ce qui a fait monter la craintes des citoyens, notamment avec l’avènement du Nouvel An, qui ne passera pas sans effets pour le gouvernement algérien en raison des prix élevés de nombreux produits de consommation, les transports et le carburant, ce qui a été un choc très dur pour les Algériens, qui ont fait leurs adieux aux années d’aisance financière pour recevoir les années critiques, ce qui aura des conséquences désastreuses, selon l’opinion de nombreux experts.

La crise économique en Algérie et l’approbation de la loi de finances 2022 ont provoqué un état d’effervescence et d’anticipation à la fois en raison des surprises que nous réservent ces jours-ci après la hausse tangible des prix des produits de consommation, des transports et du carburant, tandis que les salaires d’employés et d’ouvriers sont restés inchangés, ce qui va provoquer l’aggravation de la situation de crise économique que connaît le pays après la terrible chute de la demande d’hydrocarbures algériens, qui a nécessité le recours du gouvernement à l’annonce d’une politique d’austérité pour faire face à cette crise qui s’étendra apparemment sur plusieurs années.

Cette situation, a laissé les Algériens dans un état de peur et d’anxiété quant à leur avenir, comme ils l’ont fait pendant la décennie noire, de sorte que les répercussions de la hausse des prix des denrées alimentaires à leurs plus hauts niveaux sont devenues le discours du public et du privé dans les cafés, les rues et les lieux de travail, comme il a été constaté lors de la tournée de terrain réalisée par « Notre Site » pour connaître l’opinion des citoyens sur la crise économique et les mesures d’austérité adoptées par le gouvernement algérien, où ils ont exprimé leur grande peur pour leur avenir et le pouvoir d’achat qui s’effondre avec le temps, notamment avec l’introduction de nouvelles taxes et l’augmentation qui a touché les transports, le carburant et ce que les prochains jours apporteront, surtout s’il s’agit de lever les subventions sur des produits de grande consommation comme les pommes de terre, le pain, le lait, l’huile et le sucre.

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