Récemment, des craintes ont été exprimées quant à la possibilité que les banques égyptiennes soient confrontées à une crise de liquidités accompagnée de questions sur les causes et la nature de cette crise controversée, en particulier après que la Banque centrale d’Égypte a récemment exprimé sa volonté de fournir des liquidités d’urgence aux banques locales si le besoin se pose, mais avec des modalités et des contrôles spécifiques et coûteux.
Ces craintes ont été renforcées par la publication d’un rapport de l’agence de notation de crédit « Fitch », quelques jours après la décision de la Banque centrale d’Égypte, dans lequel elle avertit que les banques égyptiennes pourraient subir des pressions si les actifs « étrangers » continuent de baisser et qu’il y a une nouvelle vague de vente par les investisseurs de portefeuille Devises étrangères en raison de l’inflation élevée (qui réduit leurs gains) et de la tendance de la Réserve fédérale américaine à relever plusieurs fois les taux d’intérêt, le taux d’inflation annuel a été enregistré à 6,5% en décembre dernier, et ce chiffre devrait grimper entre 7% et 7,9%, selon une enquête menée par le site économique « Al-Sharq » auprès de plusieurs banques d’investissement locales.
La Banque centrale d’Égypte avait annoncé – par le biais d’un communiqué du 10 de ce mois – qu’elle avait accepté un ensemble de règles qui lui permettront de fournir des liquidités d’urgence aux banques locales, lorsqu’elles ne sont pas en mesure de les fournir à partir du marché interbancaire ou d’autres marchés financiers, mais il a souligné ce mécanisme, tout en soulignant que la liquidité ne sera disponible pour les banques solvables que pendant une période maximale de 180 jours, et que le financement ou une partie de celui-ci peut être prolongé pour d’autres périodes, notant que le taux d’intérêt pour la liquidité d’urgence sera déterminé au taux de prêt au jour le jour de la banque centrale, majoré d’une marge fixée par elle Minimum bancaire 5 %.