La Banque Misr a annoncé un investissement de 201,1 millions de dollars dans African Export-Import Bank (Afreximbank), dont 80,5 millions de dollars sont versés. Cet investissement a fait de la Banque Misr le principal actionnaire non souverain d’Afreximbank. Cette prise de participation est une réponse positive et stratégique à l’augmentation générale de capital en cours d’Afreximbank. La Banque Misr a ainsi porté sa participation dans Afreximbank de 3,1% à 5,8%.
En juillet 2021, Afreximbank a lancé une augmentation générale du capital de 6,5 milliards de dollars, dont 2,6 milliards de dollars sont versés, afin de renforcer sa capacité à faire face aux défis transitoires de la pandémie auxquels l’Afrique est confrontée tout en promouvant le commerce et le développement économique durables à moyen et long terme sur le continent. Plus précisément, l’investissement permettra à la Banque de continuer à soutenir l’achat de vaccins COVID-19 pour le continent, de renforcer les efforts de relance post-pandémique pour les économies des pays africains et de conduire la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange continental africain (AfCFTA).
Mohamed Eletreby, président de la Banque Misr, a déclaré : « À la lumière de la relation de longue date de la Banque Misr avec Afreximbank et de son engagement à soutenir pleinement la Banque dans ses efforts continus pour développer et libérer le potentiel de croissance du continent africain, nous sommes ravis d’annoncer notre souscription. à cette augmentation de capital si nécessaire. Nous soutenons toujours et continuerons de soutenir la Banque dans son mandat vital ».
La souscription payée de 80,5 millions de dollars américains de la Banque Misr démontre son engagement à aider Afreximbank à étendre sa capacité à remplir son mandat principal et à diversifier sa gamme de services. C’est aussi le reflet de la force du partenariat entre Afreximbank et la Banque Misr. Au cours des dernières années, la coopération a permis d’améliorer l’accès au financement des PME égyptiennes et d’améliorer les échanges commerciaux du pays, notamment avec le reste de l’Afrique.