Bien que les dépenses d’investissement mondiales aient connu une spirale descendante entre 2014 et 2020 – en grande partie en raison des tendances des dépenses liées à la pandémie de COVID-19 et du désinvestissement lié à la transition énergétique en Afrique – la Chambre africaine de l’énergie (AEC) prévoit que les dépenses d’investissement dans l’industrie pétrolière et gazière africaine augmenter en 2022 et au-delà, selon le rapport de l’organisation pour le premier trimestre 2022, The State of African Energy, les dépenses d’investissement dans le secteur pétrolier et gazier africain atteindront 30 milliards de dollars en 2022 après une baisse de 60 milliards de dollars en 2014 à 22,5 milliards de dollars en 2020.
Cela offre une opportunité aux producteurs d’hydrocarbures matures et émergents d’établir des régimes favorables aux investisseurs pour attirer des capitaux et accélérer le développement de projets à l’échelle du continent, aux niveaux de sanction des projets actuellement attendus, les dépenses en amont vers 2025 devraient augmenter. Les projets différés et les projets initialement prévus pour des investissements à partir de 2022 auront ensemble le potentiel de contribuer à un potentiel de croissance important. Si les projets se concrétisent, les dépenses potentielles pourraient atteindre près de 49 milliards de dollars américains d’ici 2024. Les investissements liés aux projets onshore représentent la catégorie la plus importante avec des investissements atteignant plus de 68 milliards de dollars américains au cours de la période 2022 – 2025.
De gros investissements sont également attendus en Ouganda et au Kenya liés au développement onshore du bassin de Lokichar. Ce développement greenfield pourrait être l’un des, sinon le dernier grand projet onshore conventionnel dans le monde. Les raccordements sous-marins occuperont la deuxième place dans les dépenses cumulées de 2022 à 2025 et seront probablement de plus en plus courants car il est commercialement logique de greffer de plus petites accumulations d’hydrocarbures sur les infrastructures existantes. Cette catégorie comprend également la partie offshore des développements du gaz naturel liquéfié (GNL), ce qui renforce encore cette catégorie à la lumière des mégaprojets attendus au Mozambique.