La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et la Société islamique internationale de financement du commerce ont lancé un nouveau projet pour aider huit pays africains à opérationnaliser la Zone de libre-échange continentale africaine, ce projet appuiera la mise en œuvre de plus de 30 activités dans les stratégies de la zone de libre-échange pour les huit pays, à savoir la Tunisie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo, selon un communiqué publié par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.
Ce projet contribuera, selon ses organisateurs, en aidant à mettre en œuvre les activités prioritaires formulées par la Commission économique pour l’Afrique, à créer un climat pour rendre le commerce plus efficace et inclusif dans les huit pays bénéficiaires, ce nouveau projet a le potentiel de faire passer les niveaux du commerce régional de 18% à 25% d’ici une décennie, a déclaré la vice-secrétaire générale des Nations unies et secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique, Vera Songwe, à cet égard, Songwe a prédit que la mise en œuvre optimale du projet entraînerait une réduction de 10 milliards de dollars des importations en provenance de l’extérieur du continent, tout en augmentant les exportations agricoles et industrielles, respectivement, à 45 milliards de dollars, soit 7 %, et 21 milliards de dollars. , à raison de 5 % par an.
Pour sa part, le PDG de la Société islamique internationale de financement du commerce (TIFC), Hani Salem Sonbol, a déclaré : « Nous reconnaissons l’importance de faciliter le commerce par des interventions financières et le développement du commerce. Depuis 2008, la Société a fourni environ 61 milliards de dollars, dont 30 milliards à l’Afrique, la zone de libre-échange continentale africaine vise à créer un cadre commun et un ensemble de normes à travers le continent pour assurer la coopération, la coordination et l’efficacité commerciales.
