Le Fonds africain de garantie (AGF) pour les petites et moyennes entreprises (PME) a signé un accord de garantie de capital avec Empower New Energy (Empower) pour ouvrir la voie à des investissements à long terme dans les énergies renouvelables pour les entreprises commerciales et industrielles à travers l’Afrique, l’Agence norvégienne de coopération pour le développement (Norad) a également fourni un soutien partiel aux coûts de la garantie, l’instrument devant être le premier d’une longue série alors qu’Empower intensifie ses investissements dans les énergies renouvelables en Afrique cette année. Cette première garantie couvrira une partie de l’investissement d’Empower dans la Solarplast Project Company Limited du Ghana et a permis le financement d’une installation solaire photovoltaïque sur le toit dans les locaux de l’usine de Miniplast Limited à Accra, au Ghana.
Jules Ngankam, PDG, Groupe AGF : « Le faible niveau de capitalisation des PME et le recours excessif au financement par emprunt par rapport aux fonds propres imposent des coûts et augmentent le risque de détresse financière et de faillite. Alors que le financement bancaire restera crucial pour le secteur des PME, Des options de financement des PME plus diversifiées sont nécessaires pour soutenir les investissements de long terme et réduire la vulnérabilité des PME aux évolutions du marché du crédit.A travers cet accord de garantie de fonds propres avec « Empower New Energy », AGF élargit en effet la gamme des instruments de financement disponibles pour PME en Afrique, pour leur permettre de continuer à jouer leur rôle dans la croissance, l’innovation et la création d’emplois. Nous sommes également particulièrement heureux que notre garantie de fonds propres ait permis le financement des énergies renouvelables, contribuant ainsi à répondre à la demande en électricité en forte croissance en Afrique.
Les prêts bancaires représentent de loin la plus grande source de financement externe pour les PME en Afrique. En conséquence, les PME dépendent fortement de la dette traditionnelle pour répondre à leurs besoins de trésorerie et d’investissement, ce qui conduit parfois à une utilisation inappropriée de fonds à court terme pour financer des projets à long terme.