Le gouvernement de Madagascar et la Banque mondiale ont signé deux projets récemment approuvés pour Madagascar totalisant 534,9 millions de dollars. L’événement de signature a été précédé d’une réunion avec le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass et la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, au cours de laquelle les questions de développement ont été discutées, notamment un meilleur accès à l’énergie et le soutien aux postes du gouvernement. -Plan de relance après cyclone auquel la Banque mondiale contribuera à hauteur de 415 millions de dollars.
Le projet Connecting Madagascar for Inclusive Growth et le projet de préparation à la pandémie et de prestation de services de santé de base sont essentiels pour ouvrir des opportunités à la population de Madagascar et renforcer sa résilience face aux chocs futurs. La cérémonie de signature a été présidée par le président de Madagascar, Andry Rajoelina et le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique orientale et australe, Hafez Ghanem, « La signature de ces deux projets confirme non seulement le dynamisme de la coopération entre Madagascar et la Banque mondiale, mais montre surtout l’engagement et l’implication de la Banque dans l’accompagnement du développement de notre pays », déclare Andry Rajoelina, président de Madagascar.
Le projet Connecting Madagascar for Inclusive Growth (400 millions de dollars) vise à améliorer la connectivité, la résilience et la gestion des routes clés dans certaines zones rurales de Madagascar, y compris dans le sud, le projet financera la réhabilitation et le bitumage d’un tronçon de 100 km de route sur la RN31 entre Mangoaka et Bealalana et de 400 km de route sur la RN10. Le projet soutiendra également l’entretien d’environ 500 km de routes locales à proximité des RN10 et RN31 pour atteindre les communautés rurales adjacentes, la réhabilitation de la RN10 et des routes locales associées offrira un accès fiable et tout au long de l’année à la partie sud du pays la plus touchée par l’insécurité alimentaire, tandis que la réhabilitation de la RN31 et des routes locales associées débloquera une région agricole clé dans le Nord Ouest.