Les citoyens algériens n’ont pas goûté la saveur du Ramadan cette année, contrairement aux années précédentes, à cause de la folle hausse des prix, qui a touché toutes les denrées, y compris la viande rouge et blanche, ce qui a créé une sorte d’hystérie pour les classes fragiles.
La cupidité des commerçants en ces jours de ramadan a provoqué à maintes reprises la survenance d’altercations entre le commerçant et l’acheteur qui s’apparentent à des querelles à coups de bâtons et peuvent parfois conduire à l’usage d’armes blanches, et au final, ce simple citoyen est à la fois victime et accusé, cependant le principal coupable est le commerçant qui a repassé ses poches et n’a trouvé d’autre moyen de réprimer sa colère qu’en usant de la violence pour se donner bonne conscience…
Et donc se promener dans les plus grands marchés d’Algérie, comme Rue de France, qui connaît au quotidien un flux humain sans pareil et des bagarres quotidiennes, et cela commence par des injures verbales et se termine par l’usage d’armes blanches parfois, malgré le cordon de sécurité qui assure l’organisation du déplacement et la protection des citoyens, car ces marchés sont témoins d’une grande dispersion des forces de sécurité, ce qui suscite la méfiance et la suspicion parmi les habitants ceux qui se rendent sur ces marchés, car malgré la présence de la force de l’ordre, il y a des bagarres qui se terminent par des meurtres. À cet égard, Mon oncle Kouider a déclaré que la raison principale de ces querelles est la faim, qui a été causée par la cupidité des commerçants qui ont gâché la saveur du Ramadan en privant les citoyens de leurs besoins quotidiens.
