Malgré l’affirmation du ministère algérien de l’Énergie et des Mines dans un communiqué selon laquelle toute quantité de gaz algérien exportée vers l’Espagne sera destinée à d’autres destinations que celles stipulées dans les contrats, en particulier son transfert vers le Maroc, elle sera considérée comme une violation des obligations contractuelles.
Les généraux algériens ont menacé que ce changement entraînera la résiliation du contrat liant Sonatrach à ses clients espagnols, mais le président algérien, Tebboune, s’est plié aux menaces des Espagnols et avec eux de l’Union européenne, et a reconnu que l’Algérie ne couperait pas le gaz à l’Espagne, même s’il y avait des problèmes entre l’Algérie et l’Espagne, ou même si les relations entre les deux pays sont coupées.
En effet, le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a confirmé avoir reçu aujourd’hui un courrier électronique de son homologue espagnol, Teresa Ribera, l’informant de la décision de l’Espagne d’autoriser le flux inverse par le gazoduc Maghreb-Europe, et selon la ministre espagnole, le début de ce processus aura lieu aujourd’hui ou demain, et que l’Algérie est obligée de respecter ses contrats avec l’Espagne, sous peine de sévères sanctions européennes.