Le secrétaire général de l’ONU a averti que la région du Sahel est confronté à la famine alors que les donateurs ont promis plus d’un milliard d’euros pour aider la région africaine frappée par la crise.
Les donateurs internationaux ont accepté mardi de donner 1,4 milliard d’euros (1,7 milliard de dollars) d’aide au Sahel central, qui, selon l’ONU, était proche du «point de rupture».
Les conditions dans la ceinture subsaharienne couvrant le Burkina Faso, le Mali et le Niger s’aggravent, avec 13,4 millions de personnes ayant besoin d’assistance.
Les donateurs ont convenu « d’aider à endiguer ce qui deviendrait autrement l’une des plus grandes crises humanitaires au monde », a déclaré l’ONU dans un communiqué.
Le Danemark a accueilli le sommet virtuel, en partenariat avec l’Allemagne et l’UE, à Copenhague.
Guterres a déclaré que la violence était en augmentation et que les déplacements internes avaient été multipliés par 20 en moins de deux ans.
Le nombre de familles confrontées à la faim a triplé, a ajouté le chef de l’ONU, tandis que le climat et la pandémie COVID-19 menacent les moyens de subsistance.
Vingt-deux pays ont promis de l’argent au fonds, aux côtés de l’Union européenne. Les États-Unis ont offert 230 millions d’euros, l’UE a promis 105 millions d’euros, tandis que l’Allemagne a donné 102 millions d’euros.
L’ONU a déclaré que les fonds aideraient quelque 10 millions de personnes pour le reste de 2020 et jusqu’en 2021 avec la nutrition, la nourriture, les services de santé, l’eau, l’assainissement, l’éducation et le logement.
Les responsables du bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires ont déclaré qu’environ 7,4 millions de personnes sont aux prises avec des niveaux d’insécurité alimentaire de crise ou d’urgence pendant la période de soudure actuelle.
