Khartoum et Juba ont entamé des pourparlers pour parvenir à un nouvel accord dans le domaine du pétrole, selon ce que le ministère soudanais de l’Énergie et du Pétrole a confirmé, le ministère soudanais de l’Énergie a déclaré, dans un communiqué de presse, que des pourparlers conjoints entre Khartoum et Juba ont commencé dimanche à Khartoum, pour développer une coopération conjointe dans le domaine du pétrole et pour discuter des arrangements techniques et financiers, de l’augmentation de la production de pétrole et des défis face à la mise en œuvre des précédents accords entre les deux pays dans le domaine pétrolier.
Une délégation de haut niveau est arrivée des ministères du Pétrole et des Finances de l’État du Soudan du Sud, accompagnée d’un certain nombre de techniciens, pour discuter et évaluer la mise en œuvre de l’accord précédent en termes de dispositions financières et techniques et les défis qui ont accompagné son mise en œuvre afin de fixer un cadre pour le renouvellement des accords conjoints dans le domaine pétrolier.
Le ministre soudanais de l’Énergie et du Pétrole, l’ingénieur Mohamed Abdullah, a souligné l’importance des pourparlers qui portent sur le renouvellement des accords de transport et de traitement du brut du Soudan du Sud via les installations soudanaises, il a fait référence aux accords précédents qui ont été signés depuis 2012 et ont pris fin en mars 2022, selon lesquels il a été convenu de transporter et de traiter le brut du Soudan du Sud, soulignant que l’État du Soudan du Sud a rempli les obligations financières résultant de la sécession du Sud-Soudan. Soudan, qui s’élevait à plus de trois milliards de dollars.
Il a mis l’accent sur la recherche d’augmentation de la production pétrolière dans les deux pays et sur le travail conjoint pour développer la production et faire progresser l’industrie pétrolière dans les deux pays au profit des deux peuples, pour sa part, l’ingénieur Oo Daniel Chuang, sous-secrétaire du ministère du Pétrole du Soudan du Sud, a déclaré que nous discuterons des questions d’intérêt commun entre les deux pays, liées à l’accord pétrolier, aux questions économiques et aux accords signés en 2012, qui sont accords qui représentent l’un des piliers de l’économie des deux pays.