Les analystes financiers de Cordros Research ont déclaré que l’impact économique de la pandémie de COVID-19 serait probablement plus grave si les troubles et les couvre-feux actuels persistent au-delà d’octobre et estiment maintenant que le produit intérieur brut (PIB) se contractera de 6,91% dans le quatrième trimestre de 2020.
Selon leurs prévisions, cela pourrait se traduire par une croissance négative de 4,15% au cours de l’exercice 2020; supérieur à la prévision précédente de 3,32%.
Les cas signalés de détournements de manifestations par les voyous ont forcé certains gouvernements d’État à imposer des couvre-feux pour apaiser la tension et rétablir la loi et l’ordre.
La destruction de biens publics qui a suivi pendant les couvre-feux a soulevé des inquiétudes quant à la possibilité de couvre-feux prolongés pour rétablir la normalité dans le pays.
À 2,52 milliards de nairas, les recettes du gouvernement fédéral représentaient 70,4% de l’objectif au prorata (3,58 milliards de nairas) et 46,9% des recettes prévues (5,34 milliards de nairas) pour l’exercice 2020.
Cette sous-performance survient malgré l’amélioration des prix moyens du pétrole (38,64 $ le baril de pétrole brut) au-dessus du prix du pétrole projeté de 28 $ / bbl dans le budget révisé; augmentation de la production moyenne quotidienne de pétrole brut de 1,88 million de barils par jour par rapport à la production prévue de 1,80 million de b / j dans le budget révisé) et la dévaluation officielle en deux étapes du naira; tout cela implique des recettes pétrolières fédérales plus élevées.
De même, les troubles civils en cours dans tout le pays ont pesé sur le sentiment des investisseurs, car les niveaux d’activité sont restés faibles, la valeur et le volume des échanges diminuant chaque semaine de 14,4% et 23,0% respectivement.
Les liquidations en milieu de semaine ont conduit le marché à enregistrer sa plus grosse perte depuis le 7 octobre, l’indice All Share (ASI) ayant baissé de 0,8.
