En moins d’un mois sous une nouvelle direction, PetroChad Mangara a annoncé l’exportation de son premier baril de pétrole via l’oléoduc Tchad-Cameroun, inaugurant une nouvelle ère de production et de génération de revenus pour le Tchad, à une époque où la demande mondiale de pétrole est en hausse, l’exportation marque une étape importante vers le redémarrage et la reconstruction de la production au Tchad, car la société vise à positionner le pays comme un producteur de pétrole compétitif à l’échelle mondiale.
Actuellement, PetroChad exploite trois champs pétrolifères majeurs au Tchad, à savoir Mangara et Badila – tous deux produisant depuis 2014 et exportant du pétrole via l’oléoduc de Doba – et le champ pétrolifère non développé mais à fort potentiel de Krim. L’annonce de la première exportation via l’oléoduc Tchad-Cameroun – un oléoduc de 1 070 km reliant les champs pétrolifères de Doba au Tchad aux stations de pompage, aux installations auxiliaires et aux infrastructures de la côte atlantique du Cameroun – marque la première étape de la volonté de l’indépendant de reprendre la production, tandis que déclenchant des activités d’exploration associées dans tout le bassin. Le champ pétrolifère de Krim lui-même représente un hotspot d’hydrocarbures particulièrement attrayant, et avec les revenus générés par les exportations, l’exploration peut démarrer et la production nationale augmenter encore plus.
Selon Perenco, l’exportation du premier pétrole n’aurait pas été possible sans la coordination étroite avec la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT) et le ministère du Pétrole et de l’Energie, dirigé par le ministre Djerassem le Bemadjiel. Le ministère et la SHT ont tous deux souligné le rôle que le pétrole et le gaz joueront dans l’avenir énergétique et économique du Tchad, et en travaillant en étroite collaboration avec le géant international de l’énergie, Perenco, le pays connaît déjà une croissance. Pour SHT et le ministère, l’annonce réaffirme la volonté du Tchad d’accueillir des explorateurs et des investisseurs internationaux dans le pays tandis que pour Perenco, elle démontre la capacité de l’entreprise à fournir des résultats opérationnels dans un délai remarquablement court.
