S’adressant à la nation sur la crise énergétique lundi, le président a évoqué la difficulté d’Eskom à faire face à « ses nombreux défis ». La dette du service public d’électricité « s’élève à près de 400 milliards de rands », le chef de l’Etat a confirmé que le Trésor national travaillait « pour finaliser une solution durable » à la dette d’Eskom. Ajoutant que « le ministre des Finances, dans sa déclaration de politique budgétaire à moyen terme » d’octobre prochain « décrira comment le gouvernement traiterait cette question de manière efficace », Ramaphosa a annoncé que le gouvernement utiliserait le financement climatique fourni par le Partenariat pour une transition énergétique juste pour investir dans le réseau et réaffecter les centrales électriques qui ont atteint la fin de leur vie, l’année dernière, les autorités sud-africaines ont relevé le seuil d’autorisation pour les nouveaux projets de production embarquée de 1 MW à 100 MW.
Cette décision « a débloqué un pipeline de plus de 80 projets confirmés du secteur privé avec une capacité combinée de plus de 6 000 MW », a déclaré Cyril Ramaphosa. Il a ajouté que le gouvernement « travaillait avec l’industrie pour accélérer les projets les plus avancés, dont plusieurs sont déjà en construction », suite à la réforme et citant « l’enthousiasme manifesté par le secteur privé », le président a déclaré que « le seuil d’autorisation pour la production embarquée » sera « complètement » supprimé, en espérant que l’investissement privé dans la production d’électricité permettrait une « montée à des niveaux supérieurs ».
