Parallèlement au différend sur les syndicats de sécurité, les interactions se poursuivent en Tunisie sur les prix élevés et la pénurie de produits de première nécessité, le mouvement tunisien Ennahda a blâmé l’autorité pour « l’incapacité à remédier à l’inflammation des prix et à l’allongement de la liste des matériaux manquants sur le marché depuis de nombreux mois », selon un communiqué publié hier jeudi, signé par le chef du mouvement, Rached Ghannouchi. .
Le communiqué d’Ennahda accuse les autorités tunisiennes de « l’incapacité à prendre des mesures proactives pour juguler les crises du lait, de la pomme de terre et de nombreuses matières premières telles que le sucre, l’huile, le café et autres », il a ajouté qu’Ennahda condamne « l’insistance de l’autorité à porter des accusations et à les imputer à l’inconnu, en référence aux opposants et aux contrevenants, alors que tout le monde sait que les bureaux chargés de fournir ces matériels manquent des fonds financiers nécessaires pour les acquérir », la déclaration a mis en garde contre « la gravité des conditions économiques, sociales et financières et leurs répercussions sur la création de pressions croissantes sur les citoyennes et les citoyens à tous les niveaux de la vie ».
Le mouvement a affirmé qu’il continuera à lutter « avec toutes les forces vives pour mettre fin à la crise politique, affronter le pouvoir individuel et revenir à la démocratie comme conditions de base pour la stabilité et la relance de l’économie effondrée ».
