Les chefs d’État africains et d’autres dirigeants mondiaux ont convoqué le Sommet africain sur l’adaptation ; Afin d’assurer le flux de fonds vers l’Afrique pour les projets d’adaptation au climat, le sommet s’est conclu par un financement de 55 millions de dollars pour l’adaptation africaine, et cela avant la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, qui se tiendra en Égypte en novembre prochain, les hauts responsables réunis lors du sommet d’une journée au Centre mondial pour l’adaptation à Rotterdam, aux Pays-Bas, comprenaient le président ghanéen Nana Akufo-Addo, le dirigeant congolais Felix Tshisekedi, le président de l’Organisation mondiale du commerce Okonjo-Iweala du Nigéria et le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki.
Mais la plupart des dirigeants des pays industrialisés étaient absents de ce sommet, et le président sénégalais Macky Sall, président cette année de l’Union africaine, a déclaré dans un discours d’ouverture du sommet : « Je ne peux que constater avec une certaine amertume l’absence de dirigeants du monde industrialisé, je pense que si nous faisons un effort pour quitter l’Afrique pour venir à Rotterdam, ce sera plus facile pour les Européens et les autres d’être ici car ce sont eux les pollueurs de cette planète, et ils devraient financer ces changements », Sall a ajouté que l’Afrique a besoin d’énergie de base pour soutenir l’économie du continent, déclarant : « Nous ne pouvons pas laisser l’Afrique n’avoir que des énergies renouvelables. Aucun pays n’a réussi à se développer en utilisant uniquement des énergies renouvelables. Nous avons besoin d’une énergie bon marché et compétitive.
Il a ajouté que le Sénégal dispose de 31% d’énergie renouvelable, mais si les combustibles fossiles peuvent être utilisés, cela réduira le coût de l’énergie, le fossé de l’absence des dirigeants des pays industrialisés à ce sommet apparaît dans la crise de financement. Sans financement, les projets d’adaptation au climat ne peuvent pas avancer pour aider les pays africains à s’adapter au changement climatique. Ces projets comprennent : la modification des raffineries et l’exploitation des réserves de gaz, qui sont des étapes nécessaires pour permettre à l’Afrique de continuer à se développer et à fabriquer tout en réduisant les émissions.
