Le Fonds OPEP pour le développement international accorde un prêt de 60 millions de dollars en appui au Projet Pôle Agro-Industriel Nord (2PAI-Nord) en Côte d’Ivoire pour financer le développement de zones géographiques à fort potentiel appelées pôles de croissance agricole ou Agropoles, cofinancé avec la Banque africaine de développement (BAD), le projet 2PAI-Nord améliorera la sécurité alimentaire et nutritionnelle en réduisant la dépendance aux importations alimentaires et en augmentant l’exportation de produits agricoles hautement compétitifs.
2PAI-Nord est le deuxième des neuf pôles de développement agricole intégrés prévus dans le Plan national de développement de la Côte d’Ivoire. Il soutiendra 65 000 ménages d’agriculteurs familiaux vulnérables, bénéficiant à près de 400 000 personnes, en particulier les femmes et les jeunes, ayant un accès limité à la nourriture et aux marchés. L’agriculture est la principale source de revenus pour les deux tiers des ménages en Côte d’Ivoire, représentant plus de 20 % du PIB, en outre, jusqu’à 1,2 million de personnes dans les régions voisines bénéficieront d’investissements dans les infrastructures routières et sociales de base, Abdulhamid Alkhalifa, Directeur général, Fonds OPEP : « La stratégie de développement agricole à moyen et long terme de la Côte d’Ivoire contribuera à réaliser le potentiel du secteur, en réduisant les importations et en augmentant les exportations. La prospérité croissante se traduira également par de meilleures conditions de vie pour de nombreuses communautés. Nous sommes heureux de nous associer à la BAD et d’apporter notre soutien au gouvernement de Côte d’Ivoire pour renforcer la sécurité alimentaire. »
2 PAI-NORD contribuera à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) liés à la pauvreté (ODD 1), la faim (ODD 2), l’égalité des genres (ODD 5), l’équité (ODD 10) et le changement climatique (ODD 13) . Bien que la Côte d’Ivoire soit le premier producteur mondial de cacao et un important exportateur de noix de cajou brutes, la transformation des produits agricoles reste négligeable et le pays dépend des importations agricoles.