Si «la rémunération» est le critère principal pour les candidats souhaitant s’installer dans un autre pays du continent africain, elle ne vient qu’à la 3ème place pour ceux qui ont déjà franchi le cap.
«L’intérêt des missions» ainsi que «l’adéquation avec le projet professionnel» sont des moteurs pour travailler à l’étranger que ce soit un projet ou déjà une réalité.
Afin d’attirer des talents d’autres pays, un accompagnement tout au long du processus de déménagement est essentiel. Dans la pratique, les expatriés ont reçu peu d’aide.
Fed Africa, agence de recrutement multisectorielle dédiée aux fonctions Top et Middle Management sur le continent africain, présente à Paris et Abidjan, publie sa première étude sur la mobilité professionnelle. Cette enquête a été réalisée auprès de 761 candidats salariés ou en recherche active d’un poste entre février et avril 2020 [1]. L’étude a interrogé à la fois les candidats expatriés (69% du panel) et ceux qui sont déjà expatriés (31% du panel). Qu’est-ce qui les motive ou les a motivés à partir? Comment ont-ils trouvé leur travail? Quel est leur besoin de soutien?
Parmi les candidats locaux ou issus de la diaspora, la grande majorité (97%) se dit prête à changer de pays pour une opportunité professionnelle.
Pour près des deux tiers des répondants (64%), «la rémunération» est la principale raison d’envisager la mobilité internationale. Il est suivi de:
«Adéquation avec un projet professionnel»: 51%, «L’intérêt des missions»: 50%, «Les avantages offerts par l’entreprise»: 46%.
«La Côte d’Ivoire, dynamique et en mutation, continue d’attirer des talents tant pour des projets entrepreneuriaux (aux idées de plus en plus innovantes) que pour des postes dans des multinationales et des entreprises panafricaines. La diaspora est un facteur particulièrement indispensable à la croissance du pays. »- Maymouna Mauvois, Manager CI Fed Africa.
