Economie

La conférence COP27 en Égypte discute officiellement de l’indemnisation des pays pauvres face au changement climatique

Le sommet sur le climat COP27, organisé par la station touristique de Charm el-Cheikh en Égypte, a débuté dimanche, après une année difficile marquée par des catastrophes liées aux fluctuations météorologiques qui ont rendu urgentes des mesures concrètes, le sommet se déroule sur une période de 13 jours, en présence de représentants d’environ 200 pays, tandis que les présidents se réunissent les lundis et mardis.

Dimanche, les délégués ont convenu de discuter de la question de savoir si les pays riches devraient indemniser les nations les plus pauvres les plus durement touchées par le changement climatique.

Les diplomates ont convenu d’ajouter un point plus controversé à l’ordre du jour du sommet concernant « les accords de financement pour faire face aux pertes et dommages associés aux conséquences négatives du changement climatique », selon un rapport des Nations Unies publié dimanche sur l’augmentation rapide du réchauffement climatique, chacune des huit dernières années, si les projections pour 2022 s’avèrent vraies, sera plus chaude que n’importe quelle année avant 2015, commentant le rapport de Charm el-Cheikh en Égypte, le Secrétaire général de l’ONU a déclaré : « Avec le lancement de la Conférence sur le climat COP27, notre planète fait face à un appel de détresse », décrivant le rapport comme un « récit du chaos climatique ».

En accueillant la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP27), l’Égypte espère un renforcement de la légitimité internationale ainsi que de la finance verte à un moment où son économie est en difficulté et fait face à des critiques croissantes sur les droits de l’homme, la Conférence des Nations Unies sur le climat braquera les projecteurs des médias mondiaux sur l’Égypte d’une manière inédite depuis les événements du printemps arabe en 2011, le pays arabe le plus peuplé a ensuite souffert des troubles politiques qui ont suivi la révolution du 25 janvier, alors que l’armée a pris le pouvoir, la répression à long terme de la dissidence et une série de chocs économiques ont réduit le rôle diplomatique traditionnel de l’Égypte au Moyen-Orient et en Afrique.

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