La domination de l’élite dirigeante des généraux sur la communauté financière et commerciale en Algérie a été la cause de la propagation du chômage dans le pays, ce qui a conduit à des sentiments croissants de dégoût parmi de nombreux citoyens algériens puisque toutes les richesses du pays se trouvent entre les mains de peu de gens dans la société et surtout les haut gradés de l’armée algérienne.
En effet, l’injustice croissante et la pauvreté généralisée dans de nombreuses régions d’Algérie ont été à l’origine de l’extrême pauvreté des citoyens, et donc de la détérioration du pouvoir d’achat par habitant et de l’augmentation de l’inflation financière représentée par la hausse des prix, qui a entraîné une baisse dans le pouvoir d’achat par habitant.
Cela a conduit à l’émergence du problème de la hausse des prix des produits alimentaires et de la pauvreté en Algérie, qui se traduira par des révolutions de protestation pour les citoyens affamés.
Ces problèmes ne diffèrent pas, en fait, du reste des problèmes économiques et sociaux qui ont commencé à se présenter fortement au cours des dernières années, ce qui signifie qu’ils ne doivent pas être considérés comme des problèmes d’urgence qui peuvent être éliminés ou au moins les surmonter pendant des périodes relativement longues par des mesures superficielles ou des mesures audacieuses, et tous ces problèmes sont tous liés les uns aux autres, et pour les surmonter, il est nécessaire de se confronter au même terrain sur lequel il se développe. C’est-à-dire la structure sociale et économique de l’Algérie et la politique des généraux qui perpétuent cette structure, en d’autres termes, ces problèmes de pauvreté et de cherté de la vie ne peuvent trouver de vraies solutions que dans le cadre d’une politique économique et sociale globale et intégrée visant à opérer les transformations nécessaires et possibles de cette structure.
Autre que cela, c’est une voie de sédatifs qui, même s’ils laissent des traces, c’est pour une courte période. Et peu de temps après, ces problèmes réapparaîtront sous la même forme ou sous de nouvelles formes différentes, prenant souvent une forme plus sévère que le précédent, et la pauvreté ici ne peut pas être considérée comme un événement d’urgence, ou la révolution à venir des affamés un simple Hirak. La faim est capable de provoquer des changements que peut-être aucun principe ni révolution ne peut libérer, car la faim est une révolution face à une vie plus dure que la mort.
En effet, si le régime est incapable de nourrir ces bouches affamées, alors ce sera peut-être le coup final porté à son trône déchu pendant des années, alors peut-être qu’une personne sera patiente face à l’injustice pour son gagne-pain et la préservation de ses enfants et de sa famille, et ce n’est pas une honte, car les capacités des gens sont inégales face à la tyrannie et à l’injustice, alors nous appelons les révolutionnaires pour leur liberté et leur dignité des héros, et si c’était naturel dans le sens où tout être humain peut se révolter et ne peut pas tolérer une atteinte à sa liberté et à sa dignité, c’est pourquoi la prochaine révolution des affamés en Algérie est une révolution de la vérité, c’est plutôt une des révolutions les plus expressives des droits de l’homme, car c’est une révolution pour la survie.