Economie

La grande course vers le continent brun…Des engagements de 33 milliards de dollars et des milliers d’emplois

Des années se sont écoulées depuis la première édition du Sommet des dirigeants afro-américains, organisé par Washington en 2014 à l’époque de l’ancien président Barack Obama, sous le titre « Investir dans la prochaine génération », avec la participation de près de 50 chefs africains, dans la première version, Washington tentait de se rapprocher du continent brun, notamment avec une course mondiale au soutien des relations économiques avec l’Afrique, alors que la Chine, l’Inde, le Japon et même l’Europe organisaient des sommets similaires réunissant les pays émergents du continent pour discuter des questions de coopération économique.

Le premier sommet portait sur le commerce et l’investissement entre les États-Unis et le continent prometteur qui enregistre un taux de croissance supérieur au reste du monde, qui s’est élevé à 5,8 % en 2019, selon le Fonds monétaire international. Washington s’agrandit, et à travers elle, lui réserver une place de partenaire principal dans une région que l’ancien président américain Barack Obama a décrite comme « la prochaine grande réussite dans le monde ». La valeur des accords américano-africains qui ont été conclus s’élevait à environ 900 millions de dollars, après le sommet, qui a duré 3 jours, la Maison Blanche a publié un certain nombre de déclarations liées aux résultats, y compris la soi-disant «fiche d’information», qui a clarifié les stratégies liées au renouvellement et à la modernisation de la loi sur les opportunités de croissance en Afrique en améliorant les infrastructures pour améliorer la compétitivité, renforcer la capacité commerciale et créer des marchés africains.

Les États-Unis ont annoncé leur volonté de renforcer leurs relations commerciales avec l’Afrique. Pour sa part, Obama a annoncé un nouveau financement d’une valeur de 7 milliards de dollars pour stimuler les exportations et les investissements américains en Afrique, et les entreprises américaines avaient annoncé de nouveaux accords dans les domaines de l’énergie propre, de l’aviation, de la banque et de la construction, évalués à plus de 14 milliards de dollars, en plus d’engagements d’une valeur de 12 milliards de dollars de la part de partenaires du secteur privé, la Banque mondiale et le gouvernement suédois s’élevait à plus de 33 milliards de dollars, pour soutenir la croissance économique à travers l’Afrique et la création de dizaines de milliers d’emplois.

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