En Algérie, le Trésor public a demandé au frère de Bouteflika, feu le président algérien Saïd Bouteflika, et à un certain nombre d’éminents hommes d’affaires accusés de corruption financière de fournir une énorme compensation de 500 000 milliards de centimes (environ 37 milliards de dollars), selon le communiqué du tribunal.
Et selon la même source, le représentant de la République au pôle pénal économique et financier (Cour suprême qui traite des affaires de corruption financière) à Sidi M’hamed a demandé aujourd’hui la délivrance d’une peine de 15 ans de prison ferme contre Saîd Bouteflika et 18 ans de prison ferme contre les deux hommes d’affaires Mohieddine Tahkout et Ali Haddad, alors que des autorités proches du cercle du frère du défunt président algérien Saïd Bouteflika exige que les enquêtes pour corruption incluent l’actuel président algérien Tebboune comme l’un des symboles de l’ancien régime, puisqu’il n’a pas été absent des postes de tous les gouvernements qui ont été nommés à l’époque de feu le président Bouteflika, surtout lorsqu’il occupait le poste de ministre du Logement, où on a connu lors de sa gestion du ministère une grande corruption estimée à dix milliards de dollars.