L’ancien ministre algérien des Ressources en eau, Arezki Baraki, a été condamné par la justice de la capitale, Alger, à une peine de dix ans de prison et une amende d’un million de dinars (environ 7 400 dollars) pour des accusations de corruption. Baraki a été poursuivi en tant qu’ancien directeur général de l’Agence nationale des barrages et des transferts, en plus d’autres responsables accusés de dilapidation de fonds publics.
Cependant, les militants algériens considèrent que le niveau de corruption de Baraki est relativement faible par rapport à celui du général Chengriha et du président Tebboune. Ils estiment que le procès de Baraki est en rapport avec son affiliation avec le général assassiné, Gaïd Salah, plutôt qu’avec le degré de corruption réel.
Le verdict de cette affaire soulève des questions sur l’intégrité du système judiciaire et sur la justice dans les affaires de corruption en Algérie. Les partisans de Baraki considèrent que sa condamnation est une injustice et reflète une situation politique tendue dans le pays.