L’investisseur en capital-investissement Convergence Partners, qui se consacre au secteur de la technologie en Afrique subsaharienne, a annoncé la clôture réussie de son fonds d’infrastructure numérique Convergence Partners (CPDIF) à 296 millions de dollars, l’augmentation dépasse son objectif initial de plus de 18 %, cette réalisation est malgré la modération de la collecte de fonds de capitaux privés sur le continent en 2022, la clôture récente du CPDIF marque une étape importante pour la société, car il représente le plus grand fonds de Convergence Partners à ce jour, portant le total des fonds sous gestion à plus de 600 millions de dollars.
La clôture a été soutenue par une combinaison d’investisseurs existants et nouveaux comprenant des institutions financières de développement (IFD) mondiales et régionales de premier plan, des fonds de pension et des institutions financières basées en Europe et en Afrique, le CPDIF a été lancé en juin 2020 et a réalisé une première clôture de 120 millions de dollars en juillet 2021. Le Fonds se concentre sur l’investissement dans les opportunités d’infrastructure numérique en Afrique subsaharienne. Cela comprend des investissements dans les réseaux de fibre, les centres de données, le sans fil, les tours, le cloud, l’Internet des objets (IoT), l’intelligence artificielle (IA) et d’autres infrastructures numériques essentielles qui sont vitales pour la croissance de l’économie numérique dans la région. En plus d’investir dans des actifs physiques, le CPDIF vise également à développer et à soutenir des initiatives qui favorisent l’accès à l’éducation, aux services financiers, aux soins de santé et à d’autres services essentiels grâce aux technologies numériques.
Au cours des 20 dernières années, la pénétration d’Internet en Afrique subsaharienne a connu une croissance exponentielle grâce aux investissements dans les infrastructures habilitantes. Depuis sa création, Convergence Partners a vu la nécessité d’investir dans cet espace, motivé à l’époque par le rapport The Missing Link/Maitland de l’UIT. Des années plus tard, il reste encore du travail à faire si nous souhaitons combler la fracture numérique et faire en sorte que l’Afrique soit en mesure de récolter les bénéfices de l’actuelle et de la prochaine itération des technologies.