Le président et chef de la direction du groupe MTN, Ralph Mupita, a appelé à la modernisation et à l’harmonisation des cadres réglementaires à travers l’Afrique ainsi qu’à l’effort collectif de toutes les parties prenantes pour garantir que le continent puisse fournir une couverture haut débit universelle d’ici 2030, ils sont toujours positionnés pour l’ère de la voix », a-t-il déclaré lors du Dialogue sur la prospérité en Afrique qui s’est tenu à Peduase dans la région orientale du Ghana ce week-end. L’événement a réuni plusieurs dirigeants africains distingués, dont le président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo et l’ancien président du Niger et champion de l’AfCFTA S.E. Issofou Mohamadou.
« Alors que le monde continue de subir une transformation et des perturbations numériques majeures, nos cadres réglementaires doivent évoluer pour refléter ces avancées technologiques », a-t-il ajouté dans son discours sur « Passer de l’ambition à l’action : le rôle des télécommunications dans l’approfondissement du commerce intra-africain, Défis et opportunités », il a évoqué la nécessité d’un cadre réglementaire solide, pertinent et adapté à l’avenir. Il était également nécessaire que tous les acteurs du secteur contribuent à la construction et à l’investissement dans les infrastructures : « Une contribution équitable des acteurs locaux et internationaux, y compris les opérateurs de réseaux mobiles et les OTT », Mupita a déclaré que l’Afrique aurait besoin d’environ 100 milliards de dollars d’investissements en capital pour atteindre son objectif de large bande universelle pour tous les Africains d’ici 2030.
Le Dialogue sur la prospérité en Afrique a réuni des représentants des gouvernements et des chefs d’entreprise en Afrique. Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, a félicité les organisateurs et les délégués pour leur participation, le Dialogue sur la prospérité en Afrique est organisé par le Réseau de la prospérité en Afrique et vise à parvenir à une intégration économique plus profonde entre les États africains en définissant ses priorités d’industrialisation. Parmi les sujets abordés figuraient les politiques qui assureront la mise en œuvre réussie de la zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA).
