Comment renforcer le commerce intra-africain qui ne représente que 17% des échanges du continent ? L’UA prône une panafricanisation du système économique, la 5e Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés à Doha, au Qatar, a souligné le rôle clé du financement des PME, en Afrique subsaharienne, les femmes produisent jusqu’à 70 % de la nourriture destinée à la consommation et à la vente. Cependant, l’agriculture reste une activité à faible valeur ajoutée.
Les économistes sont unanimes : le succès de l’Afrique sur les marchés mondiaux dépend de l’intensification de l’intégration régionale. Cependant, constat inquiétant, le commerce intra-africain ne représente que 17% des échanges contre 73% avec les pays européens et 52% avec les pays asiatiques, pour faciliter les échanges, le secrétaire de l’Afcfta et le Rwanda ont récemment signé un accord pour que Kigali héberge le fonds d’ajustement de 10 milliards de dollars pour la zone de libre-échange, Gérard Amoi Amangoua, directeur général du cabinet de conseil NAG en Côte d’Ivoire livre son éclairage, les PME à l’honneur lors d’un sommet à Doha, l’accès au financement est l’un des obstacles auxquels le secteur privé ainsi que les petites et moyennes entreprises sont confrontés dans les pays les moins avancés. Les investisseurs craignent les risques liés au financement de ce secteur. A Doha, des solutions ont été proposées pour encourager le soutien aux PME.
Les femmes au cœur du système économique, alors qu’elles représentent 70% de la population active dans le secteur agricole, les femmes sont majoritairement au bas de l’échelle dans ce domaine, selon le PNUD, les inégalités entre les sexes génèrent en moyenne 95 milliards de dollars par an de manque à gagner en Afrique subsaharienne.