l’Algérie, pays de contrastes et de paradoxes ! Ici, on peut être riche en gaz et en pétrole, mais mourir de faim dans les coins reculés du sud. Tout ça grâce à notre talent inné pour la corruption, le gaspillage et l’indifférence.
Les habitants des Wilayas de Tébessa, Khenchela, Ghardaïa, Tamanrasset et Tindouf sont désormais célèbres pour leur capacité à survivre dans un véritable labyrinthe de pauvreté et de marginalisation. Mais quelle belle réussite pour nos dirigeants ! Des milliers de familles épuisées par la faim, la maladie et la pauvreté, mais on peut être sûr que nos généraux et nos politiciens dorment bien la nuit, dans leur lit douillet, entourés de leurs billets de banque.
Les réseaux sociaux sont saturés d’histoires déchirantes de familles entières souffrant de la faim pendant le mois de Ramadan. Des dizaines de familles transférées en urgence dans les hôpitaux de Ghardaïa, Tamanrasset et Tindouf, où certains membres subissent même des opérations chirurgicales en raison de la malnutrition. Quel exploit pour notre pays !
Et ce qui est encore plus choquant, c’est que la raison de leur état de santé désastreux est simplement la faim et la malnutrition. Incroyable, n’est-ce pas ? Des familles entières qui n’ont pas mangé depuis trois semaines ! Mais qui se soucie de cela, n’est-ce pas ? Certainement pas nos dirigeants, qui préfèrent compter leurs millions plutôt que de nourrir les affamés.
Et pourtant, nous avons tous les moyens financiers pour aider ces familles. Des milliards de dollars gagnés grâce à la guerre en Russie et en Ukraine, 7 000 milliards de centimes supplémentaires obtenus l’année dernière en maintenant le prix du pétrole dans la fourchette de 80 dollars, et pourtant, nous laissons les gens mourir de faim. Quelle belle preuve de solidarité et d’empathie envers nos frères et sœurs algériens !
Mais que pouvons-nous attendre de nos généraux avides d’argent, de nos politiciens corrompus et de notre peuple, qui ne sait que bavarder ? Rien, absolument rien ! Nous sommes maintenant à un niveau détérioré d’humanité, d’absence de conscience et de perte de moralité. Mais pas de panique, tant qu’il nous reste notre langue, on pourra continuer à parler pour rien dire et à critiquer sans agir.