Le président de la Banque mondiale, David Malpass, s’est dit préoccupé par certains des prêts accordés par la Chine aux économies en développement d’Afrique, il a expliqué dans une interview à la presse que les termes et conditions devraient être « plus transparents… La situation actuelle ralentira la croissance économique », Malpass a salué la concurrence entre les deux plus grandes économies du monde, l’Amérique et la Chine, et a déclaré : « C’est peut-être sain pour les pays en développement car cela offre différentes options ».
Il y avait aussi un avertissement, selon lui, selon lequel « pour les gouvernements en Afrique, ils ne devraient pas offrir de garanties comme incitation à faire un prêt, car cela le bloque pour des générations. C’est ce qui se passe avec la Chine », « Les problèmes ne se limitent pas au financement chinois », a déclaré Malpass. « Si vous pensez à l’histoire des prêts occidentaux, parfois ce n’est pas pour le plein bénéfice des habitants des pays qui sont prêtés. Même les prêts de la Banque mondiale n’ont pas toujours été le meilleur qui puisse être fait dans un pays. » Donc, ce que nous essayons de faire, et je pense que tout le monde devrait essayer de le faire, c’est d’améliorer la qualité des prêts », le président sortant de la Banque mondiale s’est également dit préoccupé par le fait que la hausse des prix des denrées alimentaires, des engrais et de l’énergie à la suite de la guerre en Ukraine épuise les budgets des gouvernements des pays pauvres.Bien qu’elle puisse aggraver les défis économiques auxquels ils sont confrontés, il y a un soulagement. Parce que la hausse des prix commence maintenant à reculer.
Cela survient alors que des pays comme le Ghana et la Zambie ont du mal à rembourser leurs dettes envers Pékin, tandis que la Chine affirme que tout prêt de ce type est conforme aux règles internationales.
Les pays en développement empruntent souvent de l’argent à d’autres pays ou à des organismes multilatéraux pour financer des secteurs qui développeront leur économie, tels que les infrastructures, l’éducation et l’agriculture.
